Après les grandes marées, voici le tableau de pêche. Quelques gros bouquets frétillants, cueillis un à un au haveneau, dans le faisceau de la lampe frontale... Leurs yeux brillent comme des phares, tandis que l'univers sonore de la marée basse se déploie dans le calme de la nuit.
De retour à la maison, s'extraire des culottes de pêche en caoutchouc, sortir le gros sel, cuire les crevettes, les peser...
Les maquereaux, c'était ce petit tour en Caragogne... À la traîne, tandis qu'on revenait des Moutons...
Les langoustines... Énormes platées... Ne manger que ça, avec une bonne mayonnaise. Les carapaces vides s'accumulent dans les assiettes, et après avoir "chuiqué" les têtes, s'attaquer aux pattes... Il y a cet ami qui récupère les pattes intactes dans nos assiettes, fou de bonheur, après plusieurs mois de vie parisienne...
Mmhh, ça donne envie d'y aller !
RépondreSupprimerTout ça c'est bien beau et bon...
Oui, il faut acheter de la belle langoustine fraîche ramenée de la pêche du matin par les chalutiers langoustiniers du golfe de Gascogne. Tout juste extirpée de son terrier, elle est bien ferme et sucrée, miam !
c'est toujours un vrai petit bonheur que de te lire Marie, cette écriture si simple, pleine d'odeurs, qui nous arrive droit au coeur, et ravive en chaque breton d'ici ou d'ailleurs, des souvenirs d'enfance sur nos côtes jolies.
RépondreSupprimerLecture agréable
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